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Mauvaise organisation de ses spectacles : Nawell Madani dénonce !

Nawell Madani, l’humoriste et comédienne belge, d’origine algérienne, qui était à Alger dans le cadre de la 1ère édition d’Alger Mon Humour, les 11, 12 et 13 janvier, à l’Opéra d’Alger avec son dernier spectacle C’est moi la plus belge! et qui a affiché complet pour ses 04 représentations et son film « C’est tout pour moi« , vient de mettre en ligne une vidéo où elle dénonce une mauvaise organisation des ses spectacles, la disparition de ses effets personnels et la réorientation d’un casting d’humoristes, prévu dans un restaurant à Alger, vers un spectacle-dînatoire payant, à son insu.

« Je voulais remercier tous les algériens pour cet accueil inoubliable. C’était un événement extraordinaire. Quatre représentations où le public était debout, heureux d’être là, tout comme toute mon équipe. Beaucoup de générosité et d’amour durant ces quatre représentations. Je voulais vous remercier parce que c’était mieux que je ne l’imaginais. » a dit Nawell Madani dans sa vidéo et d’ajouter: « Je voulais revenir sur certains événements, m’excuser auprès du public qui avait payé sa place et qui s’est retrouvé sans siège dans la salle. Certains sont repartis, d’autres se sont retrouvés sur des chaises ou sur les escaliers. Je voulais m’excuser. Je n’ai pas de réponse. En fait, je n’ai pas vraiment de motifs. Je ne sais pas ce qui s’est passé. Moi même j’en ai été victime. Il y a eu des accès en tous les sens. Il y a des effets personnels qui ont disparus, notamment mon téléphone, mes lunettes, tout mon merchandising (articles à vendre relatifs à l’événement tels-que des DVD, casquettes, T-Shirt…etc), et j’ai croisé des jeunes filles qui étaient, pour certaines, avec des badges de mon staff, et qui se baladaient dans mes coulisses. Et quand je leur ai demandé de quitter les coulisses de mes loges, elles l’ont très mal pris…Elles n’avaient pas leurs places dans mes coulisses, avec mes danseurs, étant mineures et sans badges, et il y avait des effets personnels qui étaient entrain de disparaître…Ce n’est pas à moi, normalement, de faire çà, mais j’ai trouvé des gens partout dans mes loges, dans mes coulisses, dans les backstages. Et il y a des gens qui ont réussi à prendre les sièges de personnes qui avaient payé leurs places de spectacle! Et je voulais m’excuser pour cela parce que nous même, nous avons été victimes de ces dépassements. »

Nawell Madani :« Au ’48’, j’ai été surprise d’être la surprise! »

« Je voulais aussi revenir sur le « 48 » (restaurant). Il y avait un événement qui a eu lieu au « 48 ». A la base, j’avais proposé de faire un casting dans plusieurs lieux, notamment celui-ci, pour trouver de jeunes humoristes et leur proposer de les insérer dans notre super gala…et en arrivant au « 48 », j’ai découvert qu’il y avait un cocktail dînatoire qui était organisé avec un certain tarif, avec un plateau, qui à la base était un casting, qui est devenu un plateau d’humoristes, payant, et avec des surprises, dont moi, la guest surprise. J’ai été surprise d’être une surprise! Je n’ai pas compris ce qui se passait. Des gens qui avaient payé un certain tarif, voire le double du prix d’accès à mes spectacles, pour voir des humoristes, qui débutent pour certains, qui étaient venus pour me rencontrer, pour avoir la possibilité d’assister à mon gala…Et le public s’attendait à ce que je monte sur scène, à ce que je fasse quelque chose, alors que je n’étais pas du tout prévue! Je ne devais pas monter sur scène. J’étais venue pour ces humoristes, venir a leur rencontre, les intégrer à mon documentaire et leur donner la possibilité, pour certains, de monter avec moi sur scène. Je me suis retrouvée avec des gens qui étaient déçus parce qu’ils s’attendaient à ce que je monte sur scène dans ce restaurant, parce qu’on leur a vendu des surprises, un plateau d’humoristes et un tas de choses, alors que c’était un casting. Je tenais à m’excuser pour ces gens là… j’ai été très déçue par la tournure des choses. »

« Avant que ça ne soit Alger mon Humour, c’est Alger mon amour. »

Comblée et déçue en même temps, Nawell Madani s’explique tout en s’excusant : « Je tenais à remercier toutes les personnes qui ont contribué, de prés ou de loin, à cet événement. Les gens qui y ont cru. Je voulais remercier le public et m’excuser, encore une fois, auprès de ceux qui n’ont pas trouvé leurs places dans la salle…Cet événement là, je ne l’ai fait que pour une seule chose : faire kiffer les algériens, venir dans mon pays, monter sur scène, offrir une qualité de spectacle comme je l’offre partout en France et ailleurs. Je suis montée gracieusement parce que je voulais que la qualité du spectacle soit à la hauteur de l’amour que j’ai pour mon public…Je m’excuse, également, pour ce qui s’est passé au « 48 », on n’était pas du tout au courant, ni moi ni les humoristes. Et je m’excuse auprès de ces humoristes, qui n’ont pas été payés, qui sont venus faire un casting et qui se retrouvent à faire le show…mille excuses pour tous ces quiproquos…Et avant que ça ne soit Alger mon Humour, c’est Alger mon amour. »

Sur les réseaux sociaux, les avis sont partagés. Certains pensent que Nawell Madani n’aurait pas dû en faire toute une histoire et qu’elle dénigre son pays d’origine, alors que pour d’autres, beaucoup plus nombreux, lui donnent totalement raison et la remercient même de les avoir « défendus » et d’avoir dénoncé tous ces agissements qui devraient être totalement bannis de notre culture. Et que c’est, justement, grâce à la critique que l’on avance…